J’ouvre des brèches dans les certitudes
Je scalpe les habitudes, je traque l’obscurité,
Je scalpe les habitudes, je traque l’obscurité,
Feu des entrailles universelles, je traverse le temps,
J’illumine l‘obscurité, je disperse le brouillard.
Ressac contre la digue, je perce le béton,
Je me fais la peau des embûches en un smash tonitruant.
Gueule dans la boue, je suis sursaut de vie face au renoncement,
Frémissement douloureux, je brave le néant.
Folie de l’amour qui s’ose, à contre-courant des doutes et blessures,
Cœur joyeux ouvert sur l’espièglerie du quotidien, j’embrasse la vie à pleine bouche.
Or la poésie nous rappelle que « la vraie vie est ailleurs »…
Je suis enfance violée par la raison
Sensibilité contrainte à la réclusion
Délicatesse drapée du noir de l’oubli
Anima bâillonnée, privée de parole.