« C’est-à-dire non pas en rêveur, mais dans l’effort d’une vie intense, d’une plénitude d’être, d’une présence attentive aux êtres et aux choses, cherchant en tous les arguments du partage, de l’ouvert, de la joie arrachée au désastre, ces autres noms de la beauté. »
« Nous vivons dans l’oppression quotidienne des nécessités économiques, productivistes, assignés à des rôles, des fonctions, des déterminismes qui nous étouffent. Or la poésie nous rappelle que « la vraie vie est ailleurs », dans tout ce qui est nié justement par cette oppression : le pas de côté, la lenteur, le silence, l’arrêt, l’ouvert, le désir libéré, l’attention perdue aux paysages ou aux visages qu’on aime. »
Jean-Pierre Siméon, poète,dramaturge, romancier.