Sur le papier, ils/elles ont tout…

Sur le papier, ils/elles ont tout.

Un super job qu’ils/elles adorent, la responsabilité d’Hommes et d’enjeux stratégiques pour l’entreprise, une famille suffisamment aimante et en bonne santé, un couple qui compagnonne, une sécurité matérielle qui leur évite de se réveiller la nuit à ce sujet.

« Ils / elles ont tout » et pourtant ils viennent bosser sur eux/elles. Se remettre en question. Changer de regard. Comprendre le monde et se comprendre. Se confronter aux ombres en eux, quitte à faire « tomber leur couronne ». Intégrer qui ils/elles sont au cœur de leur quotidien, pour passer d’une fonction à une mission de vie.

Ils/elles développent humilité et lucidité ; ils/elles apprennent à tenir le choc de la différence, à apprivoiser l’inconnu, à lâcher les réflexes de contrôle ; ils osent exprimer leur vulnérabilité ; ils intègrent que le renoncement est parfois le seul levier sage de pilotage.

Quand des dirigeants lâchent un temps la barre pour descendre en cale s’occuper de leurs fonds de cuve intérieurs, avec courage et simplicité, cela nourrit mon espoir de voir les gouvernances de nos systèmes se transformer vraiment pour insuffler de nouveaux modèles relationnels, de nouvelles priorités de développement, centrées sur le respect de la vie en soi et autour de soi.

Bravo et merci à ces entreprises qui continuent à soutenir les développements humains, au cœur de la complexité des crises ! Merci de matérialiser l’interdépendance en finançant des séminaires qui nous permettent, à nous, indépendants, de continuer à chercher, créer et transmettre. Bravo et merci aux fonctions RH, formation, managériales qui s’engagent souvent personnellement pour ouvrir ces espaces de parole et d’apprentissage !

« Culture eats Strategy for Breakfast ! » dit Peter Drucker : la stratégie est peut-être le plan, mais la culture est l’énergie qui anime ce plan.
Et la culture, c’est nous tous !

La transformation humaine est le 3ème pilier de la dynamique de développement des systèmes vivants que je travaille avec Thierry Vitart.

Sans transfo humaine, on change, mais on ne transforme pas.
Pas de transformation des systèmes sans transformation humaine.

LETTRE D’AUTOMNE 2024_ LE MONDE EST FOU ET MOI JE VAIS BIEN !

s'extraire de la boue

Bonjour !

« La qualité de notre présence est l’élément le plus positif que nous pouvons apporter au monde » nous rappelle Thich Nhat Hanh. 

Ce que je traduis de façon gentiment provocatrice par : « Le monde est fou et moi je vais bien ! ». 

Il ne s’agit pas là de nier l’intensité des chaos qui embrasent la planète ni de se refugier dans l’ânonnement d’un mantra teinté de méthode Coué, en  mode « Je vais bien, tout va bien ». 

Dans cette époque qui secoue tous les équilibres, il nous faut voir et intégrer que ce qui est dehors est comme ce qui est dedans. Nous portons en nous les faux plis des systèmes en place. Rien ne pourra régénérer les modèles si nous ne transformons pas nos regards et nos repères intérieurs.

Donc oui, le plus grand service que nous pouvons rendre à ce monde, c’est d’aller bien, pour ne pas ajouter de la souffrance à la souffrance.

Mais encore faut-il s’entendre sur ce que signifie « aller bien ».

Car pour beaucoup, faute de mieux, « aller bien » revient à compenser les frustrations et les tensions provoquées par des quotidiens tourmentés. Nos sociétés striatumiques* exacerbent les compulsions avides de bien-être. Nous comblons nos vides, nos dépressions et nos peurs de mille manières : glucides, alcool, sport, fiestas, achats, porno et jeux en ligne, tout est bon pour s’étourdir et s’évader.

Et après tout pourquoi pas… si c’est efficace ?!

Paradoxalement peut-être, à mes yeux, la bonne nouvelle du moment, c’est l’épuisement général face à ce tohu-bohu infernal. Parfois, il faut toucher le fond pour avoir envie de chercher la lumière…

 « Pas de boue, pas de lotus » souligne poétiquement Thich Nhat Hanh !

« ALLER BIEN », ÇA SE DECIDE ET SE CULTIVE !

« Aller bien » passe par la reconnexion à son monde intérieur, espace intime et sacré, source d’imaginaires, d’introspections, d’émotions, de réflexions permettant d’élaborer une pensée libre et créatrice. 

« Aller bien » passe par l’expérience de relations humaines vraies, intéressantes, stimulantes, ouvertes à la différence, engagées dans des actions qui servent les projets communs.

« Aller bien », c’est vivre en connexion avec le réel, avec les saisons, avec la nature, dans la reconnaissance de notre interdépendance avec tout ce qui a vécu, vit et vivra après nous. 

Enfin, « aller bien » passe par l’acceptation de ce qui a été et de ce qui est. Chacun de nous est responsable de ses écuries d’Augias, personne ne les nettoiera à notre place. S’engager dans un travail intérieur aide à sortir de l’impuissance, de la révolte, de l’illusion, du pouvoir, tout en participant au renouvellement de l’inconscient collectif. C’est devenu un acte militant !

S’EXTRAIRE DE LA BOUE ?

Déciderons nous de quitter les rives tièdes du connu pour découvrir qui nous sommes et qui commande à l’intérieur de nous ?

Apprendrons nous à nous relier à l’autre et au vivant, sans arme ?

Imaginerons nous des modèles dont la finalité soit de servir la vie sur Terre ?

Voilà mes thèmes de travail des mois à venir ! Vous les retrouverez dans les stages, ateliers et causeries que j’anime, car, comme disait mon ami Georges, dans cette affaire, « on cherche ensemble » ! 

Alors, si vous sentez que le moment est venu pour vous de vous extraire de la boue ambiante et intérieure, je serais heureuse d’accompagner votre cheminement. 

Les dates des ateliers ouverts à tous, en visio, en Bourgogne et près de Lille sont à découvrir le site partagé humanimavivrevivant 

Ces nouvelles propositions complètent mes engagements auprès des dirigeants et des entreprises en transformation.

Merci d’avoir lu cette lettre (puisque « plus personne ne lit ! »).
Merci de diffuser les stages autour de vous pour les faire connaître.
Merci, surtout, de votre confiance.

Que les semaines à venir vous permettent d’avancer en vérité, et « que la vie vous tienne en joie » !

 Frédérique

*striatum : voir les ouvrages de Sébastien Bohler

STAGE / DE LA RENCONTRE A LA RELATION. Comment oser la Relation malgré nos peurs ?

Au cœur du chaos, choisir la vie !
Décider de se redresser. Oser s’ouvrir à l’autre.
Laisser rayonner sa lumière.

Le travail intérieur ouvre un chemin personnel de conscience et de sérénité qui profite au plus grand nombre. En arrimant notre vécu quotidien dans notre vie intérieure, nous développons les ressources utiles à la traversée des crises : discernement, courage, humilité, hormèse, renoncement, ouverture à l’autre, poésie, simplicité, joie.
Je coanime à la rentrée avec mon confrère Franck Lombard, psychanalyste symbolique à Lons le Saunier (Jura), le stage « De la rencontre à la Relation ». 6 jours de rendez-vous avec soi et l’autre, pour explorer les ressorts de nos systèmes relationnels.
L’histoire a tendance à radoter tant que nous n’éclairons pas nos structures pour les transformer. Et c’est vrai aussi pour la relation ! L’être humain est par nature un être de relation. Mais la relation à soi et à l’autre est un sacré chemin d’apprentissage et d’évolution, car elle est traversée à la fois par un grand désir et une grande peur.
Comment oser la relation malgré nos peurs ?
Comment passer du choc de la rencontre aux différentes formes de relation ? Comment voir les conditionnements qui empêchent une relation harmonieuse et nous enferment dans les conflits, les séparations, le manque, le pouvoir, l’isolement ?
Comment désirer la relation au-delà du fantasme, des projections et en dépit des blessures de l’histoire ?
Durant ce stage, nous emprunterons les voies de l’inconscient et des symboles ouvertes par Carl Gustav JUNG. La traduction des rêves des participants et l’expérience de méditations guident nos journées. Par les constellations symboliques (approche de Georges DIDIER), nous mettrons en scène les archétypes et symboles qui règnent dans l’inconscient familial et culturel et structurent nos relations aux autres et au monde, pour rendre explicite nos systèmes répétitifs et nos conditionnements.
Nous laisserons également le Moi (re)trouver sa source d’expression singulière et la créativité spontanée de l’enfant. Nous serons soutenus par l’énergie vibrante de la nature préservée de la Petite Montagne (à 40 minutes au sud de Lons le Saunier). La simplicité des lieux et une logistique gérée par chacun pour lui-même et les autres fait partie intégrante de l’expérience proposée.
Nous vous invitons à une œuvre éphémère, individuelle et collective, résument ancrée dans la puissance de vie.
Pour plus d’infos, contactez-moi directement. 6 à 10 personnes. Inscriptions jusqu’au 15 août 2024.

 

Episode 10 : Georges passe aux voeux !

Début d’année : Georges est terriblement agacé par le formalisme des vœux et le dénonce vertement, sans voir que c’est le Nouveau qui cherche à naître derrière le rituel !

Il est vraisemblable que 2024 ne manquera pas de nouveautés, je vous souhaite de les accueillir dans la sérénité et la curiosité et pourquoi pas avec gourmandise. Quoi faire d’autre ?

Bonne année 2024, avec un clin d’œil appuyé à tous ceux qui auront à animer une cérémonie des voeux ces prochaines semaines !

https://podcast.ausha.co/qui-c-est-qui-commande/nouvel-episode-du-04-0116-03

 

Episode 8 : Retrouvailles en bord de mère

Dans cet 8ème épisode, Georges a profité de l’été pour accoster sur les rives salées de l’enfance.

Entre plongées en eaux profondes et sables mouvants, l’histoire du jour se vit main dans la main avec le petit Georges.

La mère, écrivez-le comme vous l’entendez, n’est jamais loin.