Episode 1 : Georges a perdu les commandes…

Je vous présente Georges, le héros de mon nouveau podcast Qui c’est qui Commande ?
Georges est un chef d’entreprise qui n’a jamais pris le temps de s’occuper de sa vie intérieure.
Dans ce 1er épisode, intitulé « Georges a perdu les commandes« , on fait sa connaissance…
Bonne écoute !

Pour découvrir et s’abonner au podcast :
https://podcast.ausha.co/qui-c-est-qui-commande

Pour écouter le podcast sur votre plateforme d’écoute habituelle (spotify, deezer…)
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De l’individualisation à l’individuation : un chemin de vie

C.G. Jung a fait du cheminement analytique un processus alchimique de transformation de soi, qui permet à l’être d’éclore dès lors qu’il se laisse enseigné par le Soi.
Pour Jung, le Soi est à la fois le contenant et le centre psychique de l’être. Il est la source, le moteur et le but du processus d’individuation que chaque être humain devrait effectuer au cours de sa vie – un processus qu’il ne faut pas confondre avec celui de l’individualisation.

L’individualisation permet à l’individu de prendre conscience de sa personnalité en tant que moi. Ce processus est nécessaire dans un premier temps afin de construire un ego sain, capable de s’adapter aux circonstances de la vie et de s’ancrer dans la réalité du monde extérieur. Néanmoins, si l’individualisation se poursuit indéfiniment et de façon exclusive, elle mène au narcissisme, à individualisme et à l’égoïsme. « Aller au bout de ses rêves » limite alors l’individu aux attraits et responsabilités de sa vie extérieure, professionnelle, amicale, familiale, matérielle, sans conscience des besoins de compensation et de valorisation de l’ego, éternel insatisfait !

L’individuation, quant à elle, permet à l’individu de prendre conscience et d’accepter tout ce qu’il découvre en lui ; le processus analytique consiste à se différencier des archétypes présents dans l’inconscient familial et collectif, et qui traversent l’individu, afin d’élargir sa conscience par un renouveau des perspectives toujours réduites du moi. A ce moment seulement la personne devient un véritable individu (individuum en latin signifie « que l’on ne peut pas couper, indivisible »).

Soigner le moi, sur un plan psychologique, permet à l’individu de survivre, de s’adapter à son environnement, à son contexte; il devient un être assimilé, et c’est une étape nécessaire à son développement et son intégration sociale.
S’ouvrir au Soi  permet de vivre vivant. L’être s’ouvre aux dimensions symboliques et spirituelles, développe une sécurité intérieure; il se met au diapason de ce que veut la vie, en lui et autour de lui.

 

La psychanalyse symbolique propose d’aller à la rencontre de soi, inlassablement guidé par le Soi, qui, des profondeurs de la psyché, cherche à entrer en relation avec nous par la voie des rêves et des synchronicités. Là où la bonne vieille logique mentale s’évertue à ramener l’inconnu au connu, classant, triant, étiquetant, figeant les vécus, le langage symbolique ouvre du connu vers l’inconnu.
Les séances cherchent à faire émerger le symbolique derrière les symptômes. Ainsi, de rêve travaillé en rêve travaillé, ou lors de constellations archétypales (représentation symbolique de la psyché),
les ombres s’éclairent, la psyché se réorganise, les contraires s’intègrent pour que naisse une alliance nouvelle avec soi et l’autre.

Quand le rêve me réveille

Là où nous pourrions traverser la vie en superficie, en apnée, happés par le quotidien, le rêve, toujours inédit, vient nous tirer par la manche. Il nous invite à contempler notre réalité vécue avec un regard neuf, décalé, différent, vivant, non fixé.
Ce dialogue intérieur, tout en présence réceptive, est au cœur de la transformation humaine : un compagnonnage avec soi, c’est-à-dire avec toutes les dimensions de l’être, dans l’alliance dynamique de nos mondes intérieurs et extérieurs.

« Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être. » C.G. JUNG

 

Lire l’intégralité de la lettre UnPetitPasPour d’avril 2021 :

https://www.unpetitpaspour.fr/?mailpoet_router&endpoint=view_in_browser&action=view&data=WzM5LCI1NjI3NTliM2ZkMGEiLDAsMCwwLDFd

 

J’irai au bout de mes rêves_Lettre UnPetitPasPour_Avril 2021

Mourir vivants !

Une dame âgée de 80 ans demande à la psychanalyste Françoise Dolto : Madame Dolto, à quoi pourrait bien me servir d’entamer, à mon âge, une psychanalyse ? 
Françoise Dolto lui répondit : « Il vaut mieux mourir vivant que mort ! »

Mais c’est quoi, être vivant ?

Être vivant, ce n’est ni un acquis ni un constat biologique.
C’est une attitude, une quête, une décision. 

Être vivant, c’est la promesse d’une conscience qui s’élève pas à pas, au rythme des dialogues intérieurs et des rencontres vraies avec l’Autre.

Il y a une grandeur, une dignité et une responsabilité à vivre vraiment : celle d’œuvrer, infatigable artisan, à incarner l’essentiel. La poésie, la littérature, la psychanalyse, les sagesses du monde, offrent à l’humanité des chemins d’évolution. Elles révèlent les saveurs oubliées d’une vie libre de ses artifices.

Il n’est jamais trop tard pour partir à la rencontre de son âme.
Il n’est jamais trop tôt non plus. 

 

Quels bénéfices apporte l’Autolouange?

L’Autolouange est l’ art universel de célébration de la vie sous toutes ses formes, en soi et chez les autres. C’est une pratique multifacettes : en fonction de l’angle que l’animateur choisit, en s’ajustant aux participants, elle peut à la fois conduire à un travail intérieur de connaissance de soi, à créer intimité et cohésion dans un groupe, à poser des mots profonds, différents, uniques, sur son identité, son service, son entreprise…

Au plan personnelL’écriture en Autolouange refonde le lien intime à soi, alchimise les vécus, restaure estime de soi et dignité, révèle la singularité. Dans nos vies asphyxiées par l’action permanente, elle propose un temps d’intériorité, de disponibilité à soi et de partages sensibles.

En équipeL’Autolouange est une des pratiques permettant la transformation humaine. Elle fissure avec espièglerie l’armure professionnelle. Elle crée la possibilité de se rencontrer en sincérité, pour créer la confiance et la proximité indispensables à toute transformation. 

 

Pour organiser une journée découverte, contactez-moi !

Qu’est ce que l’Autolouange ?

Qu’est ce que l’Autolouange ?

Dans une époque essentiellement tournée vers l’extérieur, le visible, l’action, la compétition, la comparaison, le mesurable, la rationalité, la connaissance, l’image, la norme, l’Autolouange offre un chemin d’intériorité pour retrouver son essence et se dire au monde sans fard.

Tradition millénaire et universelle adapté à notre culture occidentale, l’Autolouange consiste à écrire un texte en JE, avec amplification et sincérité, et à le partager aux autres.

Le nom « Autolouange », est la traduction littérale de la pratique du Kasàlà, art africain de la célébration de soi et des autres, dont elle est inspirée.

Dit autrement, la pratique de l’Autolouange, c’est…

Explorer pleinement la voie des profondeurs comme des légèretés…

De texte en texte, assumer la dignité de sa parole singulière, et s’ouvrir à la différence…

Loin du narcissisme, esquisser d’un trait de plume les féroces batailles avec ses ombres…

Se voir, se dire, être vu et accueilli dans la vérité de son être, simplement humain parmi d’autres…

 

Venez découvrir et vivre l’expérience dans les ateliers d’écriture proposés dans l’agenda du site !

Crise de milieu de vie et relation de couple

Relation de couple dans la transition de milieu de vie

La difficulté de la période de milieu de vie pour un couple réside dans le fait que chacun évoluant à un rythme différent, cela peut générer un décalage entre les conjoints. De nombreux malentendus surviennent alors, qui mettent potentiellement la relation en péril, et créent énormément de tensions relationnelles et intérieures. Celui qui change doit s’adapter aux ressentis et aux envies profondes qui naissent du processus d’individuation. Son conjoint, lui, doit s’adapter à l’émergence de ce nouveau partenaire, dont il ne reconnait plus le fonctionnement.

Laurence a 45 ans. Chef d’entreprise depuis 20 ans, elle a revendu son affaire il y a quelques mois, par lassitude, à la grande incompréhension de son entourage. Elle s’est réinscrite dans un Master de Philosophie à la Sorbonne, renouant ainsi avec ses premières amours, délaissées pour rejoindre la lignée familiale d’entrepreneurs. Son époux, chef d’entreprise également, regarde avec de moins en moins de patience la nouvelle « lubie » de sa femme, qu’il ne reconnait plus. Il ne comprend pas qu’elle ait besoin de temps pour elle, pour se poser, pour réfléchir, pour s’ouvrir à d’autres horizons. Ce n’est pas la question financière liée à l’arrêt de l’activité de son épouse qui lui pose problème, c’est bien ce qu’il appelle son « inactivité ». Elle lui rappelle sa propre mère qui ne travaillait pas, et qui était souvent moquée dans le cercle familial. Il a par ailleurs l’impression d’être abandonné et trahi par Laurence, avec laquelle il partageait une ambition sociale importante, ciment de leur couple depuis le début. De son côté, Laurence ne se sent pas comprise ni respectée. Elle aurait besoin du soutien de sa famille et particulièrement de celui de son époux. Elle est prête à tout pour ne pas lâcher, une fois de plus, son désir profond de renouer avec les grands penseurs en philosophie. Les relations entre les époux sont très tendues.

Parfois la relation de couple a été investie de nombreuses attentes, et chacun ou l’un des partenaires attend ce son couple qu’il lui prodigue sécurité, identité, et réparations intérieures dont il a besoin. La période pousse le couple à grandir et renvoie chacun à sa propre responsabilité dans ses choix pour sa vie et à sortir de ses projections erronées. Mais la tentation peut être grande de faire de son conjoint un bouc émissaire de tout le mal être qui survient !


Charlotte est mariée avec Luc depuis 16 ans. Commerciale pour l’industrie bureautique, elle a toujours travaillé beaucoup et a assuré l’essentiel des revenus du ménage, cependant que Luc, après quelques années d’hésitations, reprenait en continu des études de psychologie pour devenir psychologue clinicien. Depuis 5 ans, Charlotte est lassée de son travail, des déplacements et du rythme qu’il suppose et aimerait ralentir pour prendre plus de temps pour elle. Elle s’engage d’ailleurs dans une formation en sophrologie, avec l’envie de s’installer en libéral « dès que Luc sera psychologue ».
Psychologue en institution depuis 3 ans, Luc décide à présent de créer son propre cabinet ; il a donc besoin de temps pour se construire une clientèle. Charlotte ronge son frein, rationalise en se disant qu’il faut encore tenir et se demande quand son tour viendra. Elle ressent de la colère face à cette situation, mais ne se résout pas à cesser son activité par nécessité financière « il faut bien que l’on continue à payer la maison et les études des enfants ». Sa vie à elle est devenue un enfer, elle a pris 20 kg, a perpétuellement mal dans le dos, et vit en permanence dans le reproche à l’autre de ne pas lui permettre de vivre ses rêves. Elle ne s’autorise pas encore à prendre ses décisions pour elle, en respectant profondément ses envies. La « lenteur de Luc » à assurer la sécurité financière de la famille est une des raisons qui justifient pour elle le fait ne pas se lancer. Dans les croyances de Charlotte sur le couple, Luc est défaillant. Mais cela lui donne paradoxalement un alibi socialement acceptable, lui évitant de se confronter à ses peurs sécuritaires, qui ne sont que le témoin de son envie de changement. Ce faisant cependant, elle reste enfermée dans un rôle de victime et transforme son conjoint en bourreau.

La pratique de sophrologie de Charlotte l’apaise temporairement mais pourrait être complétée par des techniques de restructuration cognitive et d’affirmation de soi, pour sortir de sa spirale infernale. Cela suppose que Charlotte accepte d’être au cœur du problème et de devenir co-actrice de nouveaux comportements, plus en phase avec ses désirs profonds qu’elle ne respecte pas pour l’instant.

Comment passer de la culpabilité à la responsabilité ?

passage

 » Je ne suis pas à la hauteur », « Je suis vraiment nul », « Je devrais savoir faire cela », « C’est mon rôle de réussir ceci », etc.

Que de pression et de tensions quand, épinglés sévèrement par notre juge intérieur, nous nous remettons en cause ! La culpabilité est un poison qui nous ronge. Or, la confusion entre responsabilité et culpabilité est fréquente. Posons déjà un principe : nous nous sentons coupables parce que nous prenons des responsabilités qui ne nous appartiennent pas.
Voici quelques repères pour vous permettre de clarifier vos propres sentiments et d’ouvrir un dialogue avec votre culpabilité !

La responsabilité
Nous sommes toujours responsables des actions que nous faisons ou des réactions que nous avons puisque nous en sommes l’auteur. La preuve : nous aurions pu ne pas faire cet acte ou réagir autrement. Mais nous ne sommes pas responsables des actions ou réactions (ou non actions et non réactions !) que l’autre aura face à nos actions ou à nos réactions.

La culpabilité
La culpabilité, ou le sentiment de culpabilité, naît de la contradiction entre ce qu’on veut être (= mon idéal en tant que personne, et en tant que professionnel) qui l’on constate être ou les résultats des actions que l’on mène. Donc, de la différence entre l’image de soi-même et ce qu’on est/fait  réellement.

La culpabilité peut se tourner vers l’autre également : nous culpabilisons notre partenaire/notre collaborateur lorsque celui-ci/celle-ci ne correspond pas à ce que nous attendons de lui (en fonction de notre idéal d’un bon partenaire, d’un bon collaborateur, etc…). Or un idéal n’est pas la réalité. Il y a là un décalage entre l’image idéale de ce que nous avons de lui et ce qu’il est ou fait réellement. Ce dont nous le rendons responsable !

Conséquences pour soi :
– Écrasement, déflation, jugement de soi, déprime/dépression, baisse de l’estime de soi, remise en cause personnelle, auto accusation (« je suis nul, je ne suis pas à la hauteur, je n’y arrive pas »…)
– colère, rejet, mode « rebelle », mise à l’écart de soi et des autres

Conséquences pour les autres :
– Incompréhension, perte de repères dans la relation
– Démotivation
– Sentiment d’être abandonnés/rejetés,
– Colère en réaction (escalade de l’incompréhension, qui mène au conflit)
– Culpabilité en réaction (« je ne sais pas l’aider… »)

Passer de la culpabilité à la responsabilité :
Si l’on coupe le mot «responsabilité», cela donne respons-abilité : « habilité à répondre adéquatement à une situation donnée ». Il s’agit de prendre la responsabilité pleine et entière de ses actions et réactions et laisser à l’autre cette même responsabilité.

Comment faire ?
1/ Mettre des mots sur ce que l’on vit et ressent, pour éviter que la culpabilité ne se transforme en honte (car la honte se nourrit du secret).

2/ Ecouter sa colère car elle nous aide à remettre les responsabilités à la bonne place :
De quoi suis-je suis réellement responsable ?
– Clarifier l’idéal/ les idéaux que l’on a de soi (je devrais.., il faudrait que je…) en tant qu’homme/femme, en tant que conjoint, en tant que professionnel (selon les cas) : « un bon père, c’est … » « Un bon patron, c’est… », etc.
– Clarifier les idéaux que l’on a pour les autres (ma vision d’un « bon collaborateur », d’un « bon conjoint », d’un « bon fils »…)
– Vérifier intérieurement qu’en fait, personne d’autre que notre tyran intérieur ne nous demande d’atteindre cet idéal.
– Redéfinir son périmètre de responsabilité, en le faisant reposer sur des bases plus réalistes (baisser le niveau d’exigence), en renonçant à la toute-puissance (celle du sauveur/superman).

Quelles sont/quelles pourraient être les responsabilités des autres ?
Il est très utile de demander aux autres quelles sont leurs attentes. Très souvent, nous les avons prises en charge à leur place, en fonction de notre idéal et modèle de perfection, sans valider au préalable leurs besoins réels, leurs envies, et leurs propres capacités à prendre leur part.

Pour conclure
Nous pensons trop souvent pouvoir diriger nos vies à la seule puissance de notre « petit moi ». C’est la porte ouverte à la toute-puissance, à l’inflation de l’égo, et le chemin assuré, tôt ou tard, vers un vécu intérieur négatif, qui se manifestera dans nos vies par mille tensions, dont la culpabilité.
Dans une démarche plus spirituelle, on peut s’inspirer de cette phrase : « Prie comme si tout dépendait de Dieu, agis comme si tout dépendait de toi… » *

Belle invitation au lâcher prise, à l’abandon à la confiance en la Vie ! Avec au cœur la conviction que, si nous acceptions de renoncer à l’illusion de la maîtrise, nous serons guidés avec douceur vers notre réalisation.

* Cette phrase est issue de la maxime profonde et à première vue paradoxale de Maxime de Hevenesi, Jésuite hongrois :
« Telle est la première règle de ceux qui agissent :
Crois en Dieu
comme si tout le cours des choses dépendait de toi, en rien de Dieu.
Cependant mets tout en œuvre en elles,
comme si rien ne devait être fait par toi, et tout de Dieu seul. »
« Scintillae Ignatianae » (1705)

Je suis Tintin au pays des fous furieux

Appareil photo

Je suis Tintin au pays des fous furieux.

Je cherche à comprendre le monde pour mieux le supporter.

Objectif révélateur du Beau, je rends clair l’obscur.

Je suis celui que le certain rend fou et l’incertain plus encore.

Attentif à l’élégance du verbe, je pèse les mots car ils sont lourds de sens.

Éveilleur d’esprit critique, défenseur de la liberté de penser, je suis Suisse entré en résistance, évitement des imbéciles en excès de certitudes.

Je suis Roger, je fédère.

Je suis qui je suis et je vous emmerde.

 

Texte d’un homme, leader RH

Derrière chaque peur se cache un rêve

brouillard

« Là où est l’angoisse, est la tâche ». Carl Gustav Jung, par cette affirmation, nous invite à diriger notre attention vers ce qui nous angoisse le plus, parce que c’est là que nous pouvons le plus grandir.

Peur de l’autre, peur de la différence, peur de perdre (son job, son confort, sa jeunesse, son conjoint, sa santé, sa réputation, ses relations, etc.), peur du rejet, peur de la solitude, peur de l’inconnu, peur de l’abandon, peur de la maladie, peur de mourir…

Les sources de peurs ne manquent pas…

Souvent aseptisées par le masque social (manque de temps, compensations compulsives sur la nourriture, les loisirs, le tabac), parfois réduites au silence par le déni, ces peurs finissent par orienter nos actions, puis, petit à petit, par piloter nos vies !

Combien de projets personnels ou professionnels n’entamons-nous pas par peur d’échouer ?

Qui n’a jamais refoulé un avis, un souhait par peur de déplaire à sa famille, à son réseau social ?

L’anxiété, les doutes, le stress contractent, rétractent, resserrent, rigidifient, isolent.  Ils déclenchent des réflexes de protection, avivent les besoins de sécurité.

En cela, la peur étouffe l’envie, d’innover, d’entreprendre. La regarder en face demande du courage.

Un inestimable cadeau est offert à ceux qui osent : celui de recontacter leurs envies et leurs rêves, de redevenir créatif. Car la peur et l’envie sont les deux faces d’une même médaille.

Au plan de l’individu, à l’heure où les systèmes s’affolent, la confrontation de chacun à ses peurs permet de progresser dans la connaissance de soi en apprivoisant sa part d’ombre, de rester serein et souriant, et de redéfinir son projet de vie.

Au plan collectif, nous avons besoin d’inventer et d’expérimenter de nouveaux modes de vie et de travail. Les inventeurs et leaders dont notre époque a besoin sont ceux qui, solidement ancrés à leur être intérieur, sont capables, alors même que tout semble s’écrouler, au contact intense de leur vulnérabilité, de continuer à s’ouvrir aux autres et au monde avec confiance et sérénité.