Episode 8 : Retrouvailles en bord de mère

Dans cet 8ème épisode, Georges a profité de l’été pour accoster sur les rives salées de l’enfance.

Entre plongées en eaux profondes et sables mouvants, l’histoire du jour se vit main dans la main avec le petit Georges.

La mère, écrivez-le comme vous l’entendez, n’est jamais loin.

Episode 3 : Miroir, miroir !

Georges, le héros du podcast, est un chef d’entreprise qui n’a jamais pris le temps de s’occuper de sa vie intérieure.
Dans ce 3ème épisode, intitulé « Miroir, miroir« , il est invité à voir au delà des apparences et des émotions pour rencontrer son ombre dans le miroir de la relation…

Merci pour votre écoute !
 
Frédérique

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Episode 1 : Georges a perdu les commandes…

Je vous présente Georges, le héros de mon nouveau podcast Qui c’est qui Commande ?
Georges est un chef d’entreprise qui n’a jamais pris le temps de s’occuper de sa vie intérieure.
Dans ce 1er épisode, intitulé « Georges a perdu les commandes« , on fait sa connaissance…
Bonne écoute !

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D’où surgira-t-il cet homme neuf ?

Novembre 2020. Le mauvais scénario dont nous sommes les acteurs involontaires n’en finit plus de dérouler ses saisons. La saison 2 me semble pire que la précédente. Si les ficelles sont à présent connues, elles restent grossières mais nous nous y sommes adaptées.
L’adaptation est une marque d’intelligence de situation pour tout le règne vivant, mais elle ne permet pas la transformation. Autrement dit, « apprendre à vivre avec » ne devrait être qu’un accommodement ponctuel. La vie ne nous bouscule pas pour que l’on s’adapte, mais pour que l’on se transforme. Les coups de boutoir de l’existence sont autant d’appels à sonder la force de nos convictions, à éprouver le poids de nos valeurs, à palper la densité de nos rêves. Pour mieux les incarner.


Vous êtes-vous demandé ce que cette folle année
est venue transformer en vous ?

 

Rappelez-vous : le piège, c’est de confondre changement et transformation. Vous pouvez tout changer dans vos vies sans rien transformer en profondeur de l’être que vous êtes. Nouveau job, nouveau conjoint, nouveau lieu, nouvelle organisation, et vous trainez toujours vos obsessions, vos peurs, vos jugements, votre nostalgie ou votre procrastination. Ce n’est pas à l’extérieur qu’il faut chercher, c’est en vous.

Alors, quelle personne êtes vous devenue ?

Avez vous pris le temps d’élaguer votre vie, de la simplifier ?

Connaissez-vous les valeurs essentielles que vous servez chaque jour ?

Mon rôle d’accompagnante me place aux premières loges pour entendre gronder l’incrédulité face à ce qui se déconstruit en toute impunité. Là où certains sont fixés au stade urgence, coupés de leur ressentis pour tenir le coup, d’autres s’épuisent à rapiécer les guenilles du tissu relationnel. Chacun sur des rails qui ne se rencontrent plus.

Courir un sprint sur la distance d’un marathon, sans ravitaillement ? Pas de problème !

Croire que l’expertise seule suffira à traverser nos crises est une erreur d’analyse et de vision. C’est mépriser les lois de l’équilibre du vivant, c’est dénier l’usure psychique et physique que provoque l’incertitude permanente, c’est s’entêter à croire que l’agilité se décrète, c’est refuser de prendre la mesure de l’impact des confinements sur l’ouverture des consciences.
Voilà comment Irène GROSJEAN, docteur en naturopathie, parle de cette nouvelle conscience : « l’argent achète une maison, il n’achète pas un foyer, il achète du plaisir, mais n’achète pas le bonheur, il achète des médicaments, il n’achète pas la santé. »
Nous voilà, individuellement et collectivement, face à cette équation, bousculés dans tous nos repères, poussés à trouver ensemble un chemin commun. C’est le défi d’équilibriste que nous pose cette époque incroyable.

Se transformer pour pouvoir vivre et non survivre

Les ombres sinistres qui ravinent les peuples et nos quotidiens doivent nous faire sursauter, comme le cauchemar réveille le dormeur pour diriger sa conscience sur un élément essentiel de sa vie psychique qui demande à être vu. Ces ombres, cette avidité individualiste, ce rejet de l’autre, ces peurs, nous les portons tous. C’est le premier pas à faire sur le chemin de transformation : reconnaître notre propre chaos intérieur, et décider, en conscience et responsabilité, d’aligner notre vie sur un meilleur équilibre, profitable à tous, au-delà de nous.

Concrètement ? Prenez la décision de veiller farouchement sur votre espace intérieur, précieuse (dernière?) terre de liberté, pour rester à flot dans une mer agitée et pouvoir être une ressource pour les autres le moment venu. Décrochage des sources de stress, alimentation vivante, sommeil, activité physique douce, méditation, respiration, sophrologie, spiritualité, écoute et expression des ressentis, entraide, travail intérieur, recherche délibérée du beau : à chacun de constituer son propre protocole, sur mesure, sans hésiter à vous entourer de professionnels. 

Dans le milieu du « développement personnel », on abuse souvent de cette formule : « il faut accepter ce qui est ». Attention à la confusion. La résilience, pour devenir une vertu, passe par un processus actif, volontaire, courageux. Nulle sagesse n’éclot de la résignation ou du renoncement, fussent-ils ornés de couleur prune. Notre monde ne se transformera pas tout seul.

La saison 1 nous a anesthésiés par sa soudaineté, activant les mémoires de peurs et d’impuissance. Puisse la violence de cette saison 2 nous secouer et nous donner l’audace de la transformation, armés de confiance, de détermination et d’amour pour la vie.

Au plaisir de vous retrouver sur ce chemin !

Frédérique

La grâce du « placard »

Je travaillais à l’époque pour une organisation dont le terreau n’était pas fait pour moi. Entêtée à y rester, essentiellement par absence de plan B et par besoin de sécurité, j’étais pourtant harcelée par une petite voix intérieure qui me susurrait « Fais autre chose ! », « Arrête tout, tu t’étioles chaque jour un peu plus ! », « Il faut que tu te casses de ce job ! ». Evidemment, le quotidien reprenait le dessus, m’étourdissait d’une multitude de tâches et de prétextes à procrastination, et je ne bougeais pas. Les rêves reçus à cette période-là éclairaient d’ailleurs parfaitement l’enfermement volontariste, coupé de la sagesse intérieure, dans lequel je me trouvais.

Plusieurs mois passèrent ainsi, à enfiler les perles d’une vie sans saveur mais dont l’efficacité insipide m’était familière. Et puis je décidais de « faire un break » (gare à la puissance des mots !) : une randonnée en montagne entre Noël et jour de l’An. Je fis le 30 décembre une chute d’une violence telle que je ne la souhaite à personne. Mon corps rebondit sur 200 mètres de roches à pic et plaques verglacées. Pneumothorax. Hémothorax. Omoplate brisée. Clavicule déboîtée. Grill costal fracturé… La vie m’a prise au mot « Casse-toi ! », m’imposant ce que je refusais d’entendre.

La suite de l’histoire a été pour moi tout aussi riche d’enseignements. Après coup, évidemment. deux bons mois plus tard, je retourne au bureau, où personne ne m’attend. Je n’ai plus vraiment de mission, mes dossiers ont été redistribués, la gouvernance a changé en mon absence, je n’ai plus de repère. Me voilà au placard. Expérience douloureuse pour mon ego, qui se sent humilié. J’oscille entre l’indignation et la honte. Je lutte pour faire entendre l’injustice à un système déjà réorganisé sans moi. Je nie les évidences pendant plusieurs semaines.

Puis, soutenue par la confiance de mes proches et la solidité bienveillante de mes thérapeutes, je change de regard sur la réalité. Sans minimiser la brutalité des changements qui me sont successivement imposés, j’en cherche le sens et la symbolique. Je détricote ma vie, mes choix, mes erreurs, mes aveuglements, mes croyances, mes motivations, mes aspirations. Je puise aux sources des sagesses universelles, de la philosophie, de la psychologie, de la poésie. Je lis, j’apprends, j’écris pour entrer en contact étroit, quotidien, aimant, créatif, avec ce qui bruisse au plus profond de moi. Je m’ouvre aux synchronicités et au langage symbolique des rêves que je reçois. Je rétablis l’équilibre entre ma vie intérieure et ma vie extérieure.

Et de cette période initiatique émerge peu à peu une voie d’évolution nouvelle, un nouvel alignement intérieur pétri par les formations et les rencontres, toujours au travail, qui s’incarne notamment dans le projet UnPetitPasPour.

Les enseignements que j’ai tirés de cette histoire ?

1/ Toujours écouter la petite voix intérieure, surtout quand le mental et le moi résistent !
2/ Le verbe est puissant, il crée la réalité. Canaliser ses pensées et ses mots vers la confiance inébranlable en la vie.
3/ Ce que l’on vit comme un « placard » est justement un moment idéal pour faire le point et poser les fondations de l’étape d’après.
4/ Ralentir permet d’accueillir l’inspiration et de caler sa fréquence sur celle des signaux faibles envoyés par la vie, ou par le Soi, pour les Jungiens.
5/ La vie est en recherche permanente d’équilibre. Nul ne peut aller contre cela.

 

La crise amenée par le Coronavirus serait-elle un  « placard » collectif ?

Comme à l’échelle individuelle, derrière les changements et confinements auxquels nous sommes tous contraints, pointe la possibilité d’une transformation profonde de nos modes de vie, afin qu’ils honorent les fondamentaux universels de l’existence humaine : l’ouverture aux autres et la fraternité, la communion avec la nature, les arts qui nourrissent le cœur et l’âme, le sens du sacré.

Car il serait dramatique que nous n’apprenions rien de cette crise. Que nous reprenions chacun le fil de nos existences, de nouveau happés par un quotidien vorace et frénétique, faussement rassurés par l’illusion de maîtriser les choses, gentiment anesthésiés par la satisfaction immédiate de désirs insatiables.
Il serait dramatique que nous confondions, comme si souvent, le changement extérieur avec la transformation intérieure, cette alchimie intime, au cœur de laquelle l’être humain se différencie de ses chaos et se réalise, dans l’altérité.

Où que vous soyez, si vous êtes confiné, je vous souhaite de goûter la grâce de ce temps de « placard ». Je vous souhaite d’y aménager un espace rien que pour vous, dans le terreau duquel vous prendrez soin de planter ce qui compte vraiment, d’arracher les herbes folles et de déterrer les vieux cailloux. Pour préparer l’après, avec confiance. Quoi qu’il en coûte !

Chaleureusement,

Frédérique

Quels bénéfices apporte l’Autolouange?

L’Autolouange est l’ art universel de célébration de la vie sous toutes ses formes, en soi et chez les autres. C’est une pratique multifacettes : en fonction de l’angle que l’animateur choisit, en s’ajustant aux participants, elle peut à la fois conduire à un travail intérieur de connaissance de soi, à créer intimité et cohésion dans un groupe, à poser des mots profonds, différents, uniques, sur son identité, son service, son entreprise…

Au plan personnelL’écriture en Autolouange refonde le lien intime à soi, alchimise les vécus, restaure estime de soi et dignité, révèle la singularité. Dans nos vies asphyxiées par l’action permanente, elle propose un temps d’intériorité, de disponibilité à soi et de partages sensibles.

En équipeL’Autolouange est une des pratiques permettant la transformation humaine. Elle fissure avec espièglerie l’armure professionnelle. Elle crée la possibilité de se rencontrer en sincérité, pour créer la confiance et la proximité indispensables à toute transformation. 

 

Pour organiser une journée découverte, contactez-moi !

Qu’est ce que l’Autolouange ?

Qu’est ce que l’Autolouange ?

Dans une époque essentiellement tournée vers l’extérieur, le visible, l’action, la compétition, la comparaison, le mesurable, la rationalité, la connaissance, l’image, la norme, l’Autolouange offre un chemin d’intériorité pour retrouver son essence et se dire au monde sans fard.

Tradition millénaire et universelle adapté à notre culture occidentale, l’Autolouange consiste à écrire un texte en JE, avec amplification et sincérité, et à le partager aux autres.

Le nom « Autolouange », est la traduction littérale de la pratique du Kasàlà, art africain de la célébration de soi et des autres, dont elle est inspirée.

Dit autrement, la pratique de l’Autolouange, c’est…

Explorer pleinement la voie des profondeurs comme des légèretés…

De texte en texte, assumer la dignité de sa parole singulière, et s’ouvrir à la différence…

Loin du narcissisme, esquisser d’un trait de plume les féroces batailles avec ses ombres…

Se voir, se dire, être vu et accueilli dans la vérité de son être, simplement humain parmi d’autres…

 

Venez découvrir et vivre l’expérience dans les ateliers d’écriture proposés dans l’agenda du site !