Bonjour !
« La qualité de notre présence est l’élément le plus positif que nous pouvons apporter au monde » nous rappelle Thich Nhat Hanh.
Ce que je traduis de façon gentiment provocatrice par : « Le monde est fou et moi je vais bien ! ».
Il ne s’agit pas là de nier l’intensité des chaos qui embrasent la planète ni de se refugier dans l’ânonnement d’un mantra teinté de méthode Coué, en mode « Je vais bien, tout va bien ».
Dans cette époque qui secoue tous les équilibres, il nous faut voir et intégrer que ce qui est dehors est comme ce qui est dedans. Nous portons en nous les faux plis des systèmes en place. Rien ne pourra régénérer les modèles si nous ne transformons pas nos regards et nos repères intérieurs.
Donc oui, le plus grand service que nous pouvons rendre à ce monde, c’est d’aller bien, pour ne pas ajouter de la souffrance à la souffrance.
Mais encore faut-il s’entendre sur ce que signifie « aller bien ».
Car pour beaucoup, faute de mieux, « aller bien » revient à compenser les frustrations et les tensions provoquées par des quotidiens tourmentés. Nos sociétés striatumiques* exacerbent les compulsions avides de bien-être. Nous comblons nos vides, nos dépressions et nos peurs de mille manières : glucides, alcool, sport, fiestas, achats, porno et jeux en ligne, tout est bon pour s’étourdir et s’évader.
Et après tout pourquoi pas… si c’est efficace ?!
Paradoxalement peut-être, à mes yeux, la bonne nouvelle du moment, c’est l’épuisement général face à ce tohu-bohu infernal. Parfois, il faut toucher le fond pour avoir envie de chercher la lumière…
« Pas de boue, pas de lotus » souligne poétiquement Thich Nhat Hanh !
« ALLER BIEN », ÇA SE DECIDE ET SE CULTIVE !
« Aller bien » passe par la reconnexion à son monde intérieur, espace intime et sacré, source d’imaginaires, d’introspections, d’émotions, de réflexions permettant d’élaborer une pensée libre et créatrice.
« Aller bien » passe par l’expérience de relations humaines vraies, intéressantes, stimulantes, ouvertes à la différence, engagées dans des actions qui servent les projets communs.
« Aller bien », c’est vivre en connexion avec le réel, avec les saisons, avec la nature, dans la reconnaissance de notre interdépendance avec tout ce qui a vécu, vit et vivra après nous.
Enfin, « aller bien » passe par l’acceptation de ce qui a été et de ce qui est. Chacun de nous est responsable de ses écuries d’Augias, personne ne les nettoiera à notre place. S’engager dans un travail intérieur aide à sortir de l’impuissance, de la révolte, de l’illusion, du pouvoir, tout en participant au renouvellement de l’inconscient collectif. C’est devenu un acte militant !
S’EXTRAIRE DE LA BOUE ?
Déciderons nous de quitter les rives tièdes du connu pour découvrir qui nous sommes et qui commande à l’intérieur de nous ?
Apprendrons nous à nous relier à l’autre et au vivant, sans arme ?
Imaginerons nous des modèles dont la finalité soit de servir la vie sur Terre ?
Voilà mes thèmes de travail des mois à venir ! Vous les retrouverez dans les stages, ateliers et causeries que j’anime, car, comme disait mon ami Georges, dans cette affaire, « on cherche ensemble » !
Alors, si vous sentez que le moment est venu pour vous de vous extraire de la boue ambiante et intérieure, je serais heureuse d’accompagner votre cheminement.
Les dates des ateliers ouverts à tous, en visio, en Bourgogne et près de Lille sont à découvrir le site partagé humanimavivrevivant
Ces nouvelles propositions complètent mes engagements auprès des dirigeants et des entreprises en transformation.
Merci d’avoir lu cette lettre (puisque « plus personne ne lit ! »).
Merci de diffuser les stages autour de vous pour les faire connaître.
Merci, surtout, de votre confiance.
Que les semaines à venir vous permettent d’avancer en vérité, et « que la vie vous tienne en joie » !
Frédérique
*striatum : voir les ouvrages de Sébastien Bohler