Il nous faut regarder, Jacques BREL

Savoir apprécier la beauté simple de la marguerite

Derrière la saleté
S’étalant devant nous
Derrière les yeux plissés
Et les visages mous
Au-delà de ces mains
Ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain
Ou qui sont poings levés
Plus loin que les frontières
Qui sont de barbelés
Plus loin que la misère
Il nous faut regarder

Il nous faut regarder
Ce qu’il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté
Les filles au bord de l’eau
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient
L’ami qu’on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d’une hirondelle
Le bateau qui revient

Par-delà le concert
Des sanglots et des pleurs
Et des cris de colère
Des hommes qui ont peur
Par-delà le vacarme
Des rues et des chantiers
Des sirènes d’alarme
Des jurons de charretier
Plus fort que les enfants
Qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands
Qui nous les ont fait faire

Il nous faut écouter
L’oiseau au fond des bois
Le murmure de l’été
Le sang qui monte en soi
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement.
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la terre
Qui s’endort doucement.

Épuisement professionnel : un oubli de soi-même

Sol brûlé par la sécheresse

L’épuisement professionnel (ou burnout) touche 3 millions de Français. C’est la première cause d’absentéisme, pour des durées d’absence allant de 1 à 3 ans, particulièrement destructrices pour la personne, ses proches, et coûteuses pour l’entreprise.

L’expérience me montre qu’au-delà d’un contexte professionnel particulièrement sous tension, l’épuisement professionnel trouve ses racines dans les représentations, croyances et réflexes comportementaux de la personne, le plus souvent hérités de son histoire personnelle.

Mais tout le monde n’est pas affecté au même niveau par un environnement délétère. Certains trouveront par eux-mêmes des ressources, des espaces pour évacuer la pression, là où d’autres s’enfermeront dans une spirale, dans le déni des signaux d’alertes envoyés par leur corps ou leurs proches, vaguement conscients que quelques cloche, mais totalement incapables de s’en extraire.

A destination de chacun – manager, collaborateur, conjoint, parent -, voici quelques repères pour identifier les signaux, mieux comprendre et prendre les devants, avant que le ressort ne lâche.

Les candidats à l’épuisement professionnel

Il s’agit de personnes totalement investies dans leurs activités, voire identifiées à leur rôle professionnel. Elles font partie de ces collaborateurs « modèles », premiers arrivés, derniers partis, travaillant le week-end, engagés dans le projet de l’entreprise ou leur mission comme s’il s’agissait d’eux-mêmes. Craignant de déplaire ou d’être jugés, ils ne savent pas poser de limites. Incapables de lâcher les dossiers entrant dans leur champ de compétences, peu prompts à déléguer, et aux prises avec des engagements irréalistes, ils travaillent sans relâche, persuadés que s’ils n’agissent pas, eux, rien ne se fera. Le déséquilibre entre l’effort fourni et la reconnaissance perçue entame l’estime de soi.

Perfectionnistes, portés par des valeurs de fidélité à l’entreprise, de courage, d’exemplarité, ces personnes sont d’une grande exigence avec elles-mêmes et avec les autres, sur lesquels elles portent un jugement assez dur. Elles en arrivent à être persuadées d’être les seules à travailler correctement et suffisamment. Ce qui les isole progressivement de leurs collègues. De fait, ces derniers sont assez tentés de rejeter leur pair, manager ou collaborateur, devenu indisponible, acariâtre, irritable pour un rien.

Les repères familiaux transmis leur ont appris que prendre soin de soi relève de la faiblesse : on ne s’écoute pas, on tient bon, on fait face à ses responsabilités. Ayant perdu (ou jamais acquis) la capacité de ressentir et partager leurs vécus émotionnels, elles sont coupées de leurs signaux d’alertes naturels et laissent un stress chronique s’installer dans le quotidien.

Le ressort finit par casser.

Les symptômes de l’épuisement professionnel

Le corps, qui ne ment pas (contrairement au mental qui ne cesse de trouver des justifications plausibles), cherche à alerter. Cela se traduit par une fatigue persistante, y compris au réveil, un sommeil perturbé, des tensions ou douleurs physiques diffuses (dos, articulations), mais sans lien évident, pour la personne, avec sa posture au travail. Une prise ou une perte de poids. Des problèmes cutanés et des infections saisonnières plus fréquentes.

Il peut y avoir un manque d’entrain, de suite dans les idées, ou d’intérêt pour la vie en général « je n’ai plus de goût » ou même pour les activités personnelles. Une alternance entre l’agitation (tout vouloir faire) ou le ralentissement (ne rien vouloir faire, envie de s’isoler et de rester sous la couette). Une irritabilité marquée. Un sentiment d’incompétence, de l’anxiété, de l’indécision.

La prévention de l’épuisement professionnel

Le burnout témoigne d’un lien à soi rompu, d’un oubli de soi-même. Si vous repérez en vous quelques-uns de ses signaux caractéristiques, l’heure est venue de revisiter vos priorités, d’éclairer vos croyances, de conscientiser les modèles familiaux répétés, pour vous mettre au centre de votre projet de vie.

Reconnaître les signes avant-coureurs permet de réagir à temps, en intervenant sur trois grands axes :

1. Restaurer le lien au corps

Poser les bases d’une hygiène de vie nouvelle, pour restaurer le lien au corps en faisant de la place aux techniques de relaxation, à la méditation, aux soins de réalignement énergétique.
C’est l’occasion de revoir son alimentation : intégrer davantage de fruits et légumes crus (vivants !) et cuits, éviter le sucre et les excitants (café, thé…), boire régulièrement de l’eau dans la journée, prendre des compléments alimentaires (sels minéraux, vitamines, magnésium), privilégier l’alimentation naturelle pour échapper aux additifs alimentaires (E620 à E 625-glutamate…). L’objectif est d’éliminer progressivement l’acidité engendrée par le stress et qui encrasse l’organisme.

Les massages sont très bienvenus, de même que toutes les activités de plein air, les sports doux (qi gong, yoga, tai chi, etc.), et la stimulation musculaire intense.

2. Recréer le lien à l’autre

Le lien à l’autre est indispensable pour rompre l’isolement et dépasser la tendance au repli sur soi. Amis, collègues, famille sont parfois présents sans pour autant qu’une relation authentique soit installée.
La première étape consiste à retisser des liens, à oser dire et se dire, à goûter au soulagement d’un soutien, d’une aide, d’une écoute.
La seconde étape verra l’approfondissement des relations et invitera à l’engagement nécessaire au tricotage de liens de confiance. Restaurer ses facultés de proprioception (capacité à capter les ressentis physiques et émotionnels), les prendre en compte dans la relation, reconnaître et poser ses limites (délégation, gestion des priorités).
Les démarches collaboratives en entreprise, qui mettent la transversalité et le travail en équipe au centre, sont des occasions intéressantes, quand elles sont accompagnées, de grandir en maturité relationnelle.

3. Devenir l’artisan de sa croissance intérieure

Sentir en soi l’un ou l’autre des signes caractéristiques de la spirale d’épuisement constitue un appel à davantage de conscience et de présence à soi.
L’accompagnement de la croissance intérieure® invite à :

  • Clarifier les objectifs de vie personnels et professionnels, contacter ses rêves, découvrir ses moteurs intérieurs de motivation, pour réajuster son projet de vie.
  • Augmenter son niveau de conscience sur l’héritage familial en en éclairant les modèles, injonctions et les ombres, pour mieux s’en détacher.
  • Restaurer en soi l’alliance entre l’exigence (Principe Masculin) et la bienveillance (Principe Féminin) pour prendre sa place de façon ajustée dans les relations.
  • Élargir, enfin, sa personnalité en l’enrichissant de nuances, d’attitudes et d’habitudes nouvelles, plus respectueuses de son être profond, des autres, et du Vivant.

 

Je suis douceur du punk

Feu de camps

Je suis Gargantua, amoureux de la vie, de la charcuterie et des belles rencontres.

Trublion décalé, mouche du coche, je suis douceur du punk

Navigateur sans carte, j’explore le Nouveau avec délice

Agent de liaison, je suis tunnel sous la manche, facilitateur de confiance entre des mondes qui se jaugent

Je jeanpierremarielle la profondeur des relations : chaleur, sincérité, simplicité.

Gardien du feu de joie, je souffle sur les braises, j’attise l’humanité cachée

Je nourris ma flamme des étincelles de joie dans les yeux des autres.

 

Texte d’un homme, Directeur Marketing

Je suis trame, je suis âme

Je suis Trame

Je non-crée l’incréé

Je module et modèle

Je tricote et je maille

Je monte, j’ondule, je descends, je rencontre

J’avance, je croise, je déploie, je dessine

Scintillement étoilé, miroir d’univers

Je guide le trait tantôt étroit tantôt épais

Je mesure et structure

J’aime et je rassure

Je suis Trame, je suis âme

Je chante et je danse

Je m’engage et m’élance

Je file et je tisse

J’accueille, j’existe

 

Texte d’une femme.
Groupe des pionniers. Décembre 2018

Je suis liberté de déplacement

bulles

Amazone des transformations, je suis liberté de déplacement.

Jet toujours prêt à décoller, la planète est mon terrain de jeu, la Terre mon horizon.

Mappemonde interactive, j’étanche ma soif de découvertes au contact du métissage de l’humanité.

Je suis ouverture à la différence, plaisir des contrastes.

Je suis bulle fraîche d’un Perrier, je pique les palais secs et pâteux en manque d’oxygène.

Au contact de ma vulnérabilité, je suis petite fille émerveillée, douceur du Prince de Lu trempé dans le lait frais.

Je suis courte échelle pour mes enfants, dynamo sur le vélo de votre confiance,

Je suis mère, veilleuse de l’épanouissement singulier.

 

Texte d’une femme, Directrice Web et Marketing digital

Je suis boussole dans la jungle de la libération

jungle

Je suis art de la connaissance de soi, des possibles et la singularité de chacun

Galerie des expériences, je suis collectionneur d’œuvres d’art du quotidien pour les partager

Je suis miroir de l’extérieur pour faire réfléchir l’intérieur

Je suis soupape quand le moteur s’emballe et turbo quand le moteur patine

Je suis sparring partner des collectifs en transformation

Je suis boussole dans la jungle de la libération

J’antitoscanise car les hommes sont pluriels

Je suis RH et j’en suis fier

 

Texte d’un homme, Leader RH

Je suis caresse

plume

Je suis plume du doudou de ma fille,

Je suis herbe qui pousse après une pluie de printemps,

Je suis fenêtre ouverte sur le monde,

Je suis pinceau sur une toile,

Je suis puits d’eau fraîche dans le désert,

Je suis sourire sur le visage d’un enfant,

Je suis frisson sur Stairway to Heaven,

Je suis main associée à d’autres mains,

Je suis toucher,

Je suis caresse.

 

 

Texte d’un homme, Directeur des réseaux de vente

Je suis profondeur de la dame de coeur

vague ocean

Je suis chevalier des jardins d’éveil, orpailleur des talents, artisan de l’égalité des chances.

Esthétique singulière de la vague, plénitude de l’océan infini, je suis énergie de la mer

Lien délicat entre les continents, je rapproche les mondes.

Les yeux dans le ciel, je suis émerveillement enthousiaste de la splendeur de l’univers.

Aiguillon envoyé des anges, j’impulse l’harmonie.

Je suis émulsion des folies provocatrices.

Agitatrice subtile, je challenge les fonctionnements convenus avec l’élégance du diplomate.

Alchimiste sensuelle de la fougue espiègle de l’enfant libre et de la féminité raffinée,

Je suis profondeur de la femme de cœur.

 

Texte d’une femme, Directrice Marketing

Je suis défenseur du droit au bonheur

fraise

Je suis défenseur du droit au bonheur.

Gourmandise indécise et assumée, je suis fraise sur la chantilly ou chantilly sur la fraise.

Menuisier de mes rêves, je suis légèreté de l’enfant…simplicité, sourire, plaisir.

Je suis celui que je suis.

 

Texte d’un homme, Directeur de réseaux de vente

Je suis sauveuse de l’humanité

michelangelo

Femme de liens singuliers, je m’enrichis de l’éclectisme des autres.

Inspirée par l’Abbé Pierre, je combats l’injustice, je refuse l’indifférence.

Je suis visionnaire décalée, je vois un ailleurs qui n’existe pas encore.

Éponge hypersensible aux émotions des autres, je guéris l’autre par mes mots et par mes gestes.

Je suis sauveuse de l’humanité.

 

Texte d’une femme, Directrice Générale